Comment développer son patrimoine grâce à l’immobilier ?

06/01/2021
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Comment développer son patrimoine grâce à l'immobilier ?

Développer son patrimoine est une étape primordiale destinée à préparer son avenir. Elle répond à plusieurs besoins : percevoir un complément de revenus, préparer sa retraite ou encore, envisager sa succession. Si la diversification des placements et des investissements est souvent conseillée, l’immobilier demeure une valeur refuge qui permet de construire une stratégie patrimoniale avec un niveau de risques limité.

Se construire un patrimoine en fonction de ses besoins et de sa situation

Se préoccuper de son avenir et de son patrimoine peut survenir à différents moments de la vie : en tant que primo-accédant, lorsque l’on souhaite acheter sa résidence principale, lorsque l’on fonde une famille ou au fil des ans, afin de préparer sa retraite. Développer son patrimoine immobilier permet alors de percevoir des revenus complémentaires, de mettre de l’argent de côté en vue de la retraite ou de réduire ses impôts dans le cadre d’une stratégie de défiscalisation. Se construire progressivement un patrimoine permet également de se prémunir contre les aléas de la vie : perte d’emploi, chômage partiel, maladie, invalidité, décès, accident ou même des pannes d’équipements ou des travaux de rénovation.

L’important pour bien développer son patrimoine est de réfléchir à ses objectifs à moyen et long terme, à son épargne disponible, au niveau de risque que l’on souhaite prendre ainsi qu’à ses capacités en tant que gestionnaire. Il peut d’ailleurs être intéressant de se faire accompagner par un conseiller en gestion du patrimoine afin d’optimiser ses investissements en fonction de sa situation.

Développer son patrimoine grâce à l’investissement locatif

L’un des moyens les plus courant pour développer son patrimoine grâce à l’immobilier, est de réaliser un investissement locatif. C’est d’ailleurs la stratégie privilégiée par les 20-40 ans, souvent secundo-accédants. Mais l’investissement locatif peut également se réaliser en deux temps : un bien acquis au titre d’une résidence principale en tant que primo-accédant, peut ensuite être mis en location pour financer l’achat d’un nouveau bien. Dans certaines grandes villes comme Paris, Bordeaux, Lyon, où l’immobilier coûte cher, certains ménages décident également d’investir dans le locatif tout en restant locataires eux-mêmes. Il n’y a donc pas de règles strictes en la matière, mais il est toutefois important de prendre en compte l’énergie nécessaire pour gérer un bien en location, surtout si cela est mené sans le concours d’une agence immobilière.

Défiscaliser tout en se constituant un patrimoine immobilier

« Développer son patrimoine peut également se faire dans le cadre d’une stratégie de défiscalisation immobilière », rappelle le cabinet en gestion de patrimoine Selexium qui ajoute à ce sujet : « cela permet tout à la fois de préparer son avenir et de se constituer un patrimoine tout en réduisant ses impôts ».

Dans le cadre d’un investissement locatif dans l’immobilier neuf, les ménages peuvent compter sur la loi Pinel ou sur le dispositif Censi-Bouvard. Le premier est dédié aux acquisitions en zones tendues. La loi Pinel s’adresse à des locataires ayant des revenus modestes, grâce à des loyers plafonnés. Pour les investisseurs, elle permet de bénéficier de réductions d’impôts de 12, 18 ou 21 % du prix d’achat, selon la période de location de 6, 9 ou 12 ans. Ces dispositions sont applicables jusqu’au 31 décembre 2022. Ensuite, les avantages seront progressivement réduits avant la fin du Pinel en janvier 2025. Quant au dispositif Censi-Bouvard, il cible les investissements en meublés, dans les résidences de services. L’avantage fiscal est alors de 11 %, échelonné sur une période de 9 ans.

Les ménages qui préfèrent investir dans l’immobilier ancien peuvent quant à eux compter sur des dispositifs spécifiques comme la loi Denormandie, la loi Malraux et la loi Monuments Historiques.

Dans tous les cas, le propriétaire-bailleur peut bénéficier du statut fiscal avantageux de loueur en meublé non-professionnel (statut LMNP) s’il propose à la location un bien meublé et ne perçoit pas plus de 23 000 euros de recettes chaque année. Il n’est dès lors imposé que sur 50 % de ses recettes locatives.

Source : ideal-investisseur.fr

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